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~Laissez fleurir le mal que chacun abrite en soi~

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Koizumi-fanfictions

Description :

Bienvenue sur mon blog de fanfictions~

Souvent du yaoi, parfois juste de la souffrance,
La mort, l'amour, le sexe, et aussi quelques sentiments perdus au milieu.

Déconseillé aux homophobes, aux intolérants, à mon père, aux jeunes vierges effarouchées, aux chochottes et aux camionneurs.

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Chapitre III Un bouquet d'Asphodèles

Un bouquet d'Asphodèles


III- Le début de la fin



« Il n'y eut plus que mort fondée
Sur le silence et sur l'obscurité »

Paul Eluard

C'était ce jour là.

Le jour où tout à changé. Tout ? Peut-être pas. Mais moi, c'est certain, je ne serais plus jamais le même. Ce jour si différent, et pourtant si semblable à tous ceux que je passais ici...
Le silence. Fourbu, je m'éveille lentement, extrayant avec peine mon esprit du cocon chaleureux dans lequel le sommeil l'avait plongé. Je garde mes paupières fermées, me contentant de ressentir la dureté du béton derrière mon dos. Je me demande aussi, vaguement, depuis combien de temps est ce que je ne me suis pas levé ? Mais je sens confusément que, au plus profond de moi, cette question n'a pas autant d'importance qu'on pourrait le croire. Ce n'était que pure curiosité... Comme si, après tout, cela ne me concernait pas. Etais-je vraiment là, adossé à un mur glacée, jambes repliées contre mon torse maigre ? Sûrement. Et alors ?
Toujours dans le noir, j'inspire une grande bouffée d'air, et sa froideur me fait frissonner. Pourtant, je n'ai pas froid. Mes mains, jusqu'alors nichées contre ma poitrine, se posent avec lenteur sur le sol plat, et de ma paume je caresse les anfractuosités du béton. Ce toucher doux, provoqué par les petits cailloux incrustés dans le sol, m'emplit de bien être, et je passe lentement ma main, dessinant de petits cercles par terre. Puis, du bout des doigts, seuls facteurs me prouvant que je n'étais plus endormi, je relis les pointes sèches des graviers, imaginant qu'entre elles des visages apparaissent ; comme les astrologues voyaient, entre les étoiles, surgir des dragons et des lions à la crinière de feu. Je ne peux m'empêcher de sourire.

Ce jour là, tu n'es pas venu.

Je décide, sans savoir pourquoi, de dénuder mes pieds. Sans ouvrir les yeux, je glisse mes chevilles entre elles pour retirer mes chaussures, puis mes chaussettes. Puis, une fois cela fait, j'écarquille mes orteils, appréciant sur eux le contact de l'air frais. Apaisé, je les pose à plat sur le sol et détend ma voute plantaire. Ce simple geste s'apparente à un massage, et je sens une vague de bien-être se propager jusqu'à mon esprit éreinté. Mes paupières sont lourdes, malgré une longue nuit de sommeil ¬–Dormir assit n'est jamais très efficace. Mais si jamais je tentais de dormir allongé, au matin mes hanches s'orneraient de bleus douloureux, que tu ne prendrais même pas la peine de soigner... Alors je reste assit, ignorant les élancements dans mes reins et les courbatures de mon dos.
Puis, alors que par le vasistas un faible rayon de lumière colore d'orange l'obscurité de ma nuit, j'entrouvre les paupières et fait glisser mon regard sur la multitude de grain de poussière qui dansent dans la lumière. Je soupire, et mon souffle se cogne à elles, les faisant voltiger dans l'air. Je lève une main, et tente d'attraper l'une d'elle, refermant mon poing rapidement, en vain. Toutes m'échappent et volent un peu plus loin, et ma main reste seule dans le jaune pâle du soleil matinale. L'été est là... Je soupire à nouveau, et songe avec regret à mon enfance quand, debout sur le tapis épais du salon, je dansais avec les poussières... Jamais je ne cherchais à les attraper, je savais que cela me serait impossible. Et puis, même si j'y arrivais, ma main arracherait le grain à sa lumière, et il me serait impossible de le voir. Alors, j'évoluais parmi elles, m'extasiant devant les mouvements fluides qu'elles faisaient autour de mon jeune corps. Mes pieds nus s'enfonçaient dans les longs poils du tapis, chatouillant la peau fine de mes orteils.
Je tends les pieds, et je hoquète de surprise en y sentant le contact rêche du béton. Sans que je le veuille, ni que je m'y attende, une larme brûlante s'échappe de mon ½il et roule jusqu'à mes lèvres. D'un coup de langue, j'y goûte, et le sel sur mes papilles me rappelle à d'autres larmes. Celles de mes caprices d'enfant, celles que je provoquais moi-même pour attendrir les c½urs que je convoitais, et enfin, celles que tu avais provoqués.

Mais cette larme, ce jour là, n'était pas amère.

Je regrette. Pas d'être là, ni d'avoir souffert. Pas d'avoir menti, manipulé, ris à tord. Non, je regrette seulement cette époque où je ne faisais une chose que parce que je savais qu'elle me serait agréable. Enfant, tout est plus simple... Et même si certaines choses me contrariaient, à cette époque, il y avait toujours une solution. Aux punitions, je répondais par la provocation. Les interdits étaient toujours bravés, mais seulement si cela pouvait m'apporter quelque douceur –Le sucré d'un bonbon ? Si l'on me forçait à aller dans le jardin, et que je décidais, boudeur, de ne pas aimer ça ; il y avait toujours un chat, au fond derrière les arbres, qui m'appelait en miaulant et me détournait de ma tâche, ou bien un bruit étrange derrière une haine, ou encore cet arbres aux branches immenses, dans lequel je pourrais me hisser, et contempler le monde...
Ici, nul chat, nul arbre aux branches torturées. Rien qu'un silence morbide et une lumière blafarde, derrière les barreaux du vasistas. Mais après le silence ? Je ferme à nouveau mes paupières, et ignore le grondement sourd de mon ventre. Il y a le bourdonnement du chauffage, dans la pièce au-dessus. Ce n'était donc pas un garage, mais plutôt une cave ? Un sous-sol, à mis chemin entre la surface de la terre et la terre elle-même ? Le bruit de ma respiration, et le mouvement de ma poitrine qui faisait se frotter les tissus de mon vêtement. Au loin, le ronflement des roues contre l'asphalte, quelques arrêts brusques et crissement de pneus, et les cris d'un chauffeur ? J'emplissais mes oreilles de cette voix inconnue, chargée de colère, si différente de la tienne.

Ce fut comme une renaissance.

Dehors, les gens vivent. Et puis, quelques petits pas pressés, rapides, dans les grandes herbes du jardin, que je pouvais apercevoir entre les barreaux. Sans ouvrir les yeux, je pouvais les deviner vertes et longues, presque lumineuse avec, en contre-jour, les rayons du soleil. Le ciel était-il bleu ? Je ne me souvenais pas de t'avoir vu libérer cette ouverture sur le monde. Quand donc avais-tu déplacé le lourd panneau de bois qui la soustrayait à ma vue ? J'ouvre les yeux, et la lumière plus vive qu'auparavant me fait tourner la tête. Oui, ces petits pas, il me semble les connaitre. Les chats on tous cette démarche dansante, cette cadence rythmée, faussement hésitante... Je retiens ma respiration et tend l'oreille. Quelques longues secondes s'égrènent en silence, et le miaulement rauque du félin me met en joie. Du fond de sa petite gorge, l'animal se déployait à présent en ronronnements sourds et chaleureux, et je ferme les paupières pour mieux le voir. Car je le vois, ce chat, je le devine. Quelque soit sa couleur, je sais que son pelage est doux, et que ses moustaches peuvent, contre ma joue, provoquer des caresses d'une douceur inégalable.
Le chat était venu : Des arbres allaient-ils surgir du sol et m'arracher à cet endroit lugubre ? Je me prends à souhaiter que ça arrive, même si je sais que c'est totalement absurde. Plus absurde que le fait d'être assis là, à m'extasier devant le ronronnement d'un chat invisible ? Sûrement pas. De cette obscurité omniprésente qui m'avait accompagné pendant si longtemps, ne restait plus qu'un profond désespoir. Et même ce désespoir, pourtant si puissant, s'étiole peu à peu tandis que le soleil pénètre dans la pièce et parcoure mes orteils en une caresse transparente. Si le désespoir s'en va... Alors l'espoir arrive ? Je n'en suis pas certain, car même si je sens en moi quelque chose de nouveau s'agiter, je ne souhaite rien. Je n'espère pas sortir, ni que l'on m'aide. Je n'espère même pas que tu me relâche de toi-même.

Non... Je suis juste là, et c'est bon. Je suppose que, plus bas on tombe, plus on remercie le ciel de ne pas encore toucher le fond. Et en même temps, j'ai peur de pouvoir le toucher, ce fond ; mais j'ignore ce qu'il pouvait m'arriver de pire, si bien que j'ai la sensation de m'être échappé de l'emprise que tu avais sur moi. Je me sens... Plus fort. Plus grand. Et pourtant, plus enfantin que je ne l'avais jamais été. Avec lenteur, je lève mon pied gauche et viens tortiller mes orteils parmi les poussières, et la chaleur du soleil et ses petites miettes qui dansent autour de moi me font sourire. Me rendant enfin compte de ce qui orne à présent mon visage, j'éclate d'un rire cristallin, qui résonne tranquillement dans le sous-sol –sous mon souffle, les poussières firent fait mille loopings et s'agitent en c½ur autour de ma jambe toujours tendue.
Je ne me pose plus de question. Finalement, je n'ai pas si peur que ça. Pas de peur, pas d'espoir : Je suis prêt à passer le reste de ma vie –du moins, j'en ai la certitude- dans cette pièce, avec pour seule nourriture une cargaison journalière de pâtisseries éc½urantes. Cette perspective me fait douter un instant, puis je soupire en lâchant dans le vide :
« De toute façon, je finirais bien par mourir... »

Au bout d'un moment, je me lasse de jouer avec les poussières et d'écouter les bruits du dehors. Alors, je fouille ma mémoire à la recherche d'autres souvenirs, n'importe lesquels. J'en dresse, ravi, une liste mentale –non-exhaustive, évidemment- et m'amuse les relier avec d'autres souvenirs qui m'apparaissent soudainement.
Je n'avais plus peur de toi. En fait, tu n'étais plus rien.
Le jour où j'avais voulu prendre l'os de Saturne, le chien de ma tante. Il s'était jeté violemment sur ma main et y avait planté ses dents avec rage. J'avais fondu en larme, vexé et triste que le chien m'ai mordu ; pour seule consolation, ma tante m'avait giflé. « On ne vole jamais sa nourriture à un chien ! C'est mal, tu as eu ce que tu méritais ! ». Le souvenir suivant était celui de la mort de ce même chien, des larmes de ma tante et des miennes. Le vétérinaire qui l'avait euthanasié nous regardait avec un air dépité, et j'eus envie, comme Saturne, de le mordre. Découvrir la mort, en vrai, en saisir l'essence est une expérience bouleversante, même s'il ne s'agit que d'un chien. Souvenir suivant. L'enterrement de ma grand-mère, et mon grand père à moitié gâteux qui bavassait sur la beauté de l'église et la qualité de la cérémonie. Profondément choqué par le décès de « Mamine », j'étais outré, presque blessé, par son comportement : Moi, j'avais envie de m'arracher les cheveux et de rependre des cendres sur mon corps. C'était certes excessif, mais j'en avais besoin... Les jours où ma mère me forçait à apporter des gâteaux au vieux monsieur de la maison d'à côté, de lui dire bonjour et de lui parler un peu –J'en avais pour des heures, à chaque fois. En plus, je ne supportais pas son haleine, cette manie qu'il avait de me tapoter les hanches, et les posters de femmes nues qui trônaient sur les murs.
Ensuite, le jour où je tins, pour la première fois de ma vie, un magazine pornographique. Je me souviens m'être plus extasié sur la taille des phallus qui en ornaient les pages que sur les seins improbablement énormes des nanas qui jouissaient sur le papier. Je me souviens aussi des bruitages, qui à l'époque, m'avait beaucoup fait rire –Des choses comme «Stunk stunk » et « plof plof », qui m'inspiraient des noms de personnages de dessin animé. Aussitôt, le souvenir de ma « première fois », avec cette fille qui avait des seins ridiculement petits et une toison pubienne remarquable par son abondance. Ce souvenir défile dans ma tête comme si j'en étais le spectateur, et non le personnage : Je vois encore la honte stupide que je ressentais, ma gaucherie, mon impatience infantile... C'était tendre, presque mignon –Même si les détails ont quelque chose de plus cru. Rien à voir avec le genre de relation que j'eus à peine un an plus tard... J'ai l'impression d'avoir grandi très vite. Trop vite.
On se laisse porter par le courant, puis on souhaite le devancer, et finalement on se rend compte que ce même courant à suivit un autre chemin, et que l'on est perdu au beau milieu de nulle-part. Mon nulle-part c'est cette pièce étrange, avec ses photos encadrées au fond, ses barreaux qui découpent le dehors, et le soleil qui y rentre en un ruisseau de chaleur...
Perdu dans des souvenirs plus ou moins pertinents, je n'avais pas vu le jour décliner. Ou alors ne l'avais-je seulement pas notifié, après tout, ce n'était pas un évènement extraordinaire...
Ce jour là, je m'étais trompé, une fois de plus.

*

J'entendis le grincement de la porte avant de percevoir le fin rayon de lumière jaune qui s'échappait de la pièce adjacente. Tu étais venu, finalement...Je n'appréhendais plus ces paroles que je connaissais par c½ur.
« Bonjour ! Bien dormi ? »
J'avais la conviction profonde que ma voix ne tremblerait pas. De fait, elle jaillit d'entre mes lèvres, tranquille et ferme.
« Je n'ai pas dormi. »
Pour la première fois, je vis dans tes yeux qui brillaient dans la pénombre un éclair de surprise. Je ne pus retenir un sourire satisfait, qui s'élargit encore lorsque j'entendis ta voix, moins assurée que d'habitude.
« Alors, qu'as-tu fait ? »
« J'ai réfléchis ! »
« A quoi ? »
« A moi. »

Là, ton rire résonna sinistrement dans la pièce redevenue obscure. Mais aucun frisson ne vint courir le long de mon échine...
« Hin, ça ne m'étonne pas, finalement. Toujours aussi égoïste ! »
Je ne répondis pas. Que répondre à cela ? Je n'avais pas envie de me justifier, d'autant plus que je savais que tu avais tord. Cela me suffisait pour sourire encore...
« Qu'as-tu, à sourire ainsi ? »
« Serais-tu en colère ? »
« C'est moi qui pose les questions, ici ! »
« Toujours aussi égoïste ! »

Ma réplique semblait t'ébranler fortement. Effectivement, tu étais en colère. T'attendais-tu à ce que je réagisse ainsi ? Mon c½ur se gonflait de fierté : Pour une fois, je ne t'avais pas laissé me dominer...
« Je ne fais que mon métier. »
Remarquable retournement de situation. C'était, à part ton prénom, la seule chose que je savais de toi ; la lueur de curiosité qui luisait dans mon regard ne t'échappa pas. Ton métier ? Inutile de te poser la moindre question, tu en profiterais pour m'abaisser à nouveau. Alors, je me plongeais dans les souvenirs que j'avais de toi pour trouver seul la réponse. Ta façon de retourner chacune de mes questions à ton avantage, d'appuyer là où ça faisait mal sans même que je t'ai dit quoi que ce soit, le moindre changement en moi que tu percevais aussi facilement que si tu avais lu dans mon esprit... Et toujours ces mêmes questions, routinières, et pourtant si surprenantes, dans le contexte.
« Tu es psy, ou quelque chose du genre ? »
Cette fois-ci, tu n'en fus pas surpris. Ma voix avait sans doute était trop enfantine, ou trop indécise pour qu'il s'en formalise. Ou plutôt... Tu savais que j'allais trouver. Tu le savais parfaitement, tu m'avais laissé le temps de chercher, me faisant croire que j'étais capable de le faire, avant de me prouver que ce n'était que grâce à toi, que j'avais pu faire cette découverte. Salaud... Mon air déconfit te fit rire à nouveau, pourtant, je ne ressentais aucune honte. Alors que tu avais, en tout point, gagné cette nouvelle bataille, je n'étais ni vexé, ni frustré, et encore moins blessé par cette défaite. Bien au contraire... Je compris, à cet instant, que tu n'étais qu'un gamin puéril et orgueilleux.
« Et bien, mon très cher Uruha... Je crois que cette fois-ci, je ne sortirais pas vainqueur de cette pièce... »
Finalement, tu étais capable de reconnaitre tes tords. J'applaudissais mentalement, et mon air goguenard te fit froncer les sourcils. D'un geste lent, tu balanças vers moi un livre que je ne pourrais lire, dans le noir, et sorti en traînant des pieds. Devant la porte, tu t'arrêtais un instant et je surpris, dans le silence nocturne, ton léger rire. Celui-ci avait quelque chose de bien plus effrayant que les autres... Parce qu'il n'était pas victorieux, ni moqueur, ni même vexant. Il était méchant.
« Tu sais, mon chou...Ce n'était que le prologue de notre histoire. A partir de demain, on pourra enfin commencer. »
Le livre avait cogné ma tête violemment, si bien que mes yeux s'étaient voilés un instant, et tes mots m'atteignirent de loin, comme si ma tête avait été plongée dans un bac d'eau froide. Je crus avoir rêvé tes dernières paroles, et elles n'en furent que plus angoissantes...

[A suivre...]
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#Posté le jeudi 08 juillet 2010 12:38

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nyappy-love, Posté le jeudi 05 août 2010 16:15

Bizarrement, je me pose des questions sur la fin ... Ils vont tous les deux mourir, non ?

Je n'imagine pas du tout l'histoire se finir en happy end XD


nyappy-love, Posté le jeudi 05 août 2010 16:14

En lisant ta fic, j'ai l'impression de regarder un film : tout est décrit si minutieusement ! C'est limite si je ne vois pas Uruha devant moi XD


Visual-Fictions, Posté le jeudi 05 août 2010 10:09

c'est toujours très beau et bien écrit. Puisque je ne trouve rien d'autre à dire, je vais lire la suite^^


hitsugi-fan-du14, Posté le dimanche 11 juillet 2010 15:04

Uruha qui se rebiffe! mé que va til se passer le lendemain?????!!!!!!!!!!! ^^ jadore! <3


DISORDER-WRITING, Posté le jeudi 08 juillet 2010 13:34

Wow, ce chapitre me laisse en ... Suspens ? XDD
Je l'ai trouvé intéressant, avec tous les souvenirs d'Uruha qui revenaient.
Et puis aussi que ça stagnait moins que le précédent, je sais pas trop pourquoi mais j'ai trouvé qu'on avançait un peu plus.
Ensuite, l'assurance que montre Atsuaki est toute aussi intéressante, ce qui m'en fait venir à la question suivante : sera t-il toujours aussi sûr de lui, comme dans ce chapitre, par la suite ? Ca laisse à désirer ! :O
Ensuite, j'ai hâte de découvrir cette fameuse "histoire", qui jusque là n'avait été que prologue. Que prévoit Ruki ? Et quelle est donc son vrai but ? Qui est-il réellement ?
Un chapitre bien captivant. :)
Hâte de la suite !


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